lundi 24 février 2014

Annick Dessaux nous a présenté sa liste pour les municipales.

Voilà qui est désormais fait : Annick Dessaux, maire sortante de Saint Wandrille – Rançon nous a présenté son futur conseil d'administration... Euh, la liste de ses candidats au prochains conseils municipaux. La voilà repartie pour un nouveau mandat : en effet, à ce jour, il n'y a pas d'autre liste pour donner un vrai choix aux électeurs lors du prochain scrutin.
Qui est Annick Dessaux ? Pour cerner les traits de sa personnalité, revenons quelques années en arrière :
« SAINT-WANDRILLE-RANÇON DANS LA SUPER-COM-COM MALGRÉ EUX.
Le conseil municipal de St-Wandrille s’est réuni le 15 octobre pour constater et subir l’autoritarisme du pouvoir en place, mettant en cause sa souveraineté et sa légitimité quant aux décisions légales qu’ils prennent. Ils ont eu l’illustration cinglante de ce qui est constaté dans notre éditorial, à savoir qu’ils sont devenus des figurants dans le théâtre de la démocratie, malgré eux. Celui qui tire les ficelles des marionnettes qu’ils sont devenus pour la majorité d’entre eux, c’est ce coup-ci le Préfet de Région. Il a pris le 1er septembre un arrêté pour inclure d’office la commune dans la super intercommunalité. Il faut rappeler ici qu’une majorité des élus de St Wandrille était contre alors que le maire Annick Dessaux était pour. Les opposants avaient pris des contacts pour une adhésion éventuelle à la Com-Com voisine du Trait ce qu’Annick Dessaux, minoritaire, refusait. Ainsi les élus locaux sont soumis au "fait du prince", ils n’ont plus aucun pouvoir, à moins que le tribunal administratif, voire le Conseil d’Etat, n’en décident autrement si les conseillers municipaux engagent une procédure. Toujours est-il qu’ils ont été amenéés contre toute attente à désigner les délégués à la Super Com-Com. Une telle situation, un tel coup de force est indigne d’une véritable démocratie. »
L'information suivante est récente : elle date de ce mois-ci. Elle donne une indication sur les véritables raisons de l'engagement d'Annick Dessaux.
Installation du syndicat mixte Seine-Maritime Numérique, Publié le 11/02/2014.
« Le Département, 14 Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) et le Syndicat Départemental de l’Énergie (SDE 76) ont concrétisé, le 20 janvier dernier, la création du syndicat mixte ouvert « Seine-Maritime Numérique » pour porter le déploiement du très haut-débit pour tous à 15 ans.
Ce syndicat a vocation à regrouper l’ensemble des EPCI du département. Le processus d’adhésion est en cours pour la plupart d’entre eux. Le dossier de subvention première phase à 5 ans, présenté par anticipation de la création du syndicat mixte par le Département, a reçu la validation de l’État (34 M€) et l’accord de principe de la Région (25 M€).
Seine-Maritime Numérique est piloté par un comité syndical associant 10 représentants du Département et les représentants des EPCI. Ce comité a élu son bureau.
  • Président : Nicolas Rouly.
  • 3 vice-présidents : Michel Barrier (Département), Annick Dessaux (Communauté de Communes Caux vallée de Seine) et Jean-Marie Beaurain (Communauté de Communes Monts et Vallées).
  • 3 membres du collège du Département : Martine Blondel, Marie Le Vern et Gérard Picard.
  • 3 membres du collège des EPCI : Olivier Coursault (Communauté de Communes de Fécamp), Sylvain Garand (Communauté de Communes du Plateau Vert) et Dany Minel (Communauté de Communes du Pays Neufchâtelois). »
Peut-on parler de cumul des mandats ? Si madame Dessaux n'est pas réélue, elle peut dire adieu à cette nouvelle fonction de vice-présidente. Et ça consiste en quoi ce syndicat mixte ?
« La vocation de ce Syndicat Mixte est d’apporter la fibre optique et donc le très haut débit, à 100% des seinomarins (particuliers, entreprises et bâtiments publics). Ce programme, qui s’étendra sur une quinzaine d’années, vise à construire une infrastructure numérique à l’échelle départementale puis à l’exploiter et la commercialiser.
Lors de la première phase de travaux, la dorsale du réseau sera déployée et les bâtiments publics et zones d’activités seront irrigués. La fibre sera ensuite amenée jusqu’au domicile des particuliers. Sur le territoire de la Communauté de communes Caux vallée de Seine, tous ces travaux seront concentrés sur une période de 7 à 8 ans. Ainsi la CVS serait connectée 100% fibre optique d’ici 2022.
A l’échelle départementale, ce projet est estimé à 360 millions d’euros sur 15 ans (hors agglos, desservies par les opérateurs privés).
Le plan de financement de 125 millions d’euros sur les 5 premières années se ventile comme suit :
  • 30 millions d’euros de l’Etat (Fonds pour la Société Numérique porté par la Caisse des Dépôts),
  • 25 millions d’euros de la Région Haute-Normandie,
  • 40 millions d’euros de recettes commerciales (redevance du futur délégataire en charge de la commercialisation du réseau),
  • 30 millions d’euros restant à la charge du Syndicat Mixte. La prise en charge se fera à parts égales entre le département (15 millions d’euros) et les EPCI (15 millions d’euros).
Pour la Communauté de communes Caux vallée de Seine, l’investissement total s’élèvera à près de 7 millions d’euros.
La contribution de la CVS au fonctionnement du Syndicat Mixte sera d’environ 31 000 € par an pendant toute la durée de ce dernier. »
Après un bref calcul, la contribution de la Communauté de communes au fonctionnement de ce syndicat mixte sera de 2584 euros par mois.
Cet argent ne vient pas de n'importe où : il provient essentiellement de vos impôts. C'est vous, amis contribuables qui allez payer la note.
La suite au prochain épisode...




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