Voilà
qui est désormais fait : Annick
Dessaux, maire sortante de Saint Wandrille – Rançon
nous a présenté son futur conseil d'administration...
Euh, la liste de ses candidats au prochains conseils municipaux. La
voilà repartie pour un nouveau mandat : en effet, à
ce jour, il n'y a pas d'autre liste pour donner un vrai choix aux
électeurs lors du prochain scrutin.
Qui
est Annick Dessaux ? Pour
cerner les traits de sa personnalité, revenons quelques années
en arrière :
« SAINT-WANDRILLE-RANÇON
DANS LA SUPER-COM-COM MALGRÉ EUX.
Le
conseil municipal de St-Wandrille s’est réuni le 15
octobre pour constater et subir l’autoritarisme du pouvoir en
place, mettant en cause sa souveraineté et sa légitimité
quant aux décisions légales qu’ils prennent. Ils
ont eu l’illustration cinglante de ce qui est constaté
dans notre éditorial, à savoir qu’ils sont
devenus des figurants dans le théâtre de la démocratie,
malgré eux. Celui qui tire les ficelles des marionnettes
qu’ils sont devenus pour la majorité d’entre eux,
c’est ce coup-ci le Préfet de Région. Il a pris
le 1er septembre un arrêté pour inclure d’office
la commune dans la super intercommunalité. Il faut rappeler
ici qu’une majorité des élus de St Wandrille
était contre alors que le maire Annick
Dessaux était pour. Les opposants avaient pris des
contacts pour une adhésion éventuelle à la
Com-Com voisine du Trait ce qu’Annick
Dessaux, minoritaire, refusait. Ainsi les élus
locaux sont soumis au "fait du prince", ils n’ont
plus aucun pouvoir, à moins que le tribunal administratif,
voire le Conseil d’Etat, n’en décident autrement
si les conseillers municipaux engagent une procédure. Toujours
est-il qu’ils ont été amenéés
contre toute attente à désigner les délégués
à la Super Com-Com. Une telle situation, un tel coup de force
est indigne d’une véritable démocratie. »
L'information
suivante est récente : elle date de ce mois-ci. Elle
donne une indication sur les véritables raisons de
l'engagement d'Annick Dessaux.
Installation
du syndicat mixte Seine-Maritime Numérique, Publié le
11/02/2014.
« Le
Département, 14 Établissements Publics de Coopération
Intercommunale (EPCI) et le Syndicat Départemental de
l’Énergie (SDE 76) ont concrétisé, le 20
janvier dernier, la création du syndicat mixte ouvert «
Seine-Maritime Numérique » pour porter le déploiement
du très haut-débit pour tous à 15 ans.
Ce
syndicat a vocation à regrouper l’ensemble des EPCI du
département. Le processus d’adhésion est en cours
pour la plupart d’entre eux. Le dossier de subvention première
phase à 5 ans, présenté par anticipation de la
création du syndicat mixte par le Département, a reçu
la validation de l’État (34 M€) et l’accord
de principe de la Région (25 M€).
Seine-Maritime
Numérique est piloté par un comité syndical
associant 10 représentants du Département et les
représentants des EPCI. Ce comité a élu son
bureau.
- Président : Nicolas Rouly.
- 3 vice-présidents : Michel Barrier (Département), Annick Dessaux (Communauté de Communes Caux vallée de Seine) et Jean-Marie Beaurain (Communauté de Communes Monts et Vallées).
- 3 membres du collège du Département : Martine Blondel, Marie Le Vern et Gérard Picard.
- 3 membres du collège des EPCI : Olivier Coursault (Communauté de Communes de Fécamp), Sylvain Garand (Communauté de Communes du Plateau Vert) et Dany Minel (Communauté de Communes du Pays Neufchâtelois). »
Peut-on
parler de cumul des mandats ? Si madame Dessaux n'est pas
réélue, elle peut dire adieu à cette nouvelle
fonction de vice-présidente. Et ça consiste en quoi ce
syndicat mixte ?
« La
vocation de ce Syndicat Mixte est d’apporter la fibre optique
et donc le très haut débit, à 100% des
seinomarins (particuliers, entreprises et bâtiments publics).
Ce programme, qui s’étendra sur une quinzaine d’années,
vise à construire une infrastructure numérique à
l’échelle départementale puis à
l’exploiter et la commercialiser.
Lors
de la première phase de travaux, la dorsale du réseau
sera déployée et les bâtiments publics et zones
d’activités seront irrigués. La fibre sera
ensuite amenée jusqu’au domicile des particuliers. Sur
le territoire de la Communauté de communes Caux vallée
de Seine, tous ces travaux seront concentrés sur une période
de 7 à 8 ans. Ainsi la CVS serait connectée 100% fibre
optique d’ici 2022.
A
l’échelle départementale, ce projet est estimé
à 360 millions d’euros sur 15 ans (hors agglos,
desservies par les opérateurs privés).
Le
plan de financement de 125 millions d’euros sur les 5 premières
années se ventile comme suit :
- 30 millions d’euros de l’Etat (Fonds pour la Société Numérique porté par la Caisse des Dépôts),
- 25 millions d’euros de la Région Haute-Normandie,
- 40 millions d’euros de recettes commerciales (redevance du futur délégataire en charge de la commercialisation du réseau),
- 30 millions d’euros restant à la charge du Syndicat Mixte. La prise en charge se fera à parts égales entre le département (15 millions d’euros) et les EPCI (15 millions d’euros).
Pour
la Communauté de communes Caux vallée de Seine,
l’investissement total s’élèvera à
près de 7 millions d’euros.
La
contribution de la CVS au fonctionnement du Syndicat Mixte sera
d’environ 31 000 € par an pendant toute la durée de
ce dernier. »
Après
un bref calcul, la contribution de la Communauté de communes
au fonctionnement de ce syndicat mixte sera de 2584 euros par
mois.
Cet
argent ne vient pas de n'importe où : il provient
essentiellement de vos impôts. C'est vous, amis contribuables
qui allez payer la note.
La
suite au prochain épisode...